Après les vacances en métropole, retour au Guatemala

17 novembre 2015

Après les vacances en métropole, retour au Guatemala

Retour sur Goyave le 10/09/2015

Dans les airs.

Nous sommes à mi-chemin.

Après deux mois passés en métropole qui ont été un peu fatiguant, nous voilà de retour sur « goyave » qui nous attendait avec les deux minettes. Arrivés à Guatemala City, la température ambiante, n’était plus la même, on se sentait oppressé, mal à respirer et une humidité qui colle à la peau. En deux mois on avait un peu oublié, mais cela nous a vite rappelé à l’ordre. Nous sommes partis de Guatemala City à 8h45 pour arriver vers 14h30 à Rio Dulce ou Bernard du bateau « Sonate » nous attendait avec l’annexe.

Petit repas sous le palapa à notre retour ou les amis nous attendent.

On retrouve la piscine.

Ainsi que le parc de la marina.

Nous avons retrouvé le bateau comme nous l’avions laissé, seules Kit et Kat nous faisaient un peu la gueule car nous les avions laissé en gardiennage. Fin d’après midi tranquille, le soir les amis de bateaux français qui étaient là avaient organisé des grillades, 22h tout le monde était au lit.

Une autre soirée barbecue.

Le lendemain, Christian savonne le pont et le cockpit, quand à moi, je commence à ranger à l’intérieur. Il fait de plus en plus chaud, alors nous allons installer le climatiseur. Nous le mettons seulement en marche le soir pour pouvoir passer des nuits un peu moins chaudes et réparatrices. Dimanche 15 septembre, nous faisons une sortie à cheval à l’hacienda Tijax qui possède une marina, un hôtel et de nombreuses terres avec beaucoup de plantations d’hévéas.

L'entrée de l'hacienda Tijax.

Les chevaux sont prêts, ils nous attendent.

Notre guide pour visiter l'hacienda.

Christian ne veut pas venir car il prépare et visionne les travaux que nous allons faire pour rénover un peu le bateau. Nous sommes quand même six à faire la sortie à cheval.

Il fait très chaud et les chevaux marchent au pas.

Notre guide sur sa monture.

Nous partons de bonne heure pour avoir moins chaud, le circuit dure toute la matinée. Les chevaux sont tranquilles et connaissent l’itinéraire. En premier nous nous arrêtons, pour aller voir un pont suspendu dans la jungle, il fait 225m de long, est à 20m de haut au dessus de la forêt. Pour traverser ce pont, nous devons passer par groupe de trois car il est vraiment flexible.

Passerelle suspendue au dessus de la jungle.

Après cette petite halte, nous remontons sur notre monture en direction des plantations d’hévéas et de la tour Shaman qui procure une vue panoramique à 360°, qui nous permet de voir du Belize et tous les environs du lac Izabal, montagnes et plaines.

Forêt d'hévéas.

Récupération de la gomme.

Nous faisons un bout de chemin à l’ombre dans les forêts d’hévéas qui sont saignés pour récupérer le lait qui fait la gomme. Cette hacienda récolte environ 160 tonnes de gomme qui est vendu pour faire des pneus, des bottes en caoutchouc, des semelles de chaussures, etc.…..

Un petit bain bien apprécié.

Pas beaucoup de courageux.

Pour terminer notre promenade, nous nous arrêtons dans un ruisseau avec des baignoires naturelles qui nous rafraîchissent avant de revenir au bateau. L’eau est bien trouble, c’est dû aux orages qu’il y a eu deux jours avant, mais Maryvonne et moi, nous nous y trempons quand même avec des petits poissons qui viennent nous enlever les peaux mortes des pieds (opération nettoyage).

Les bungalows de l'hôtel Tijax.

Un petit réconfort lors du retour.

Retour au point de départ, nous passons sur des passerelles qui sont installées entre les bungalows de la marina. Voilà une bonne matinée passée tranquillement car le début de la semaine prochaine, les travaux commencent sur Goyave. Depuis que nous sommes revenus à la marina, tous les samedis soirs nous organisons des soirées barbecue avec tous les bateaux français de la marina et parfois avec ceux d’une marina plus loin.

Une guatémaltèque ( Monica) nous a cuisiné un tapado.

Le tapado est une soupe de poissons avec bananes et noix de coco, un délice!!!!!

Christian commence par plaquer le nouveau plancher qui éclaircit l’intérieur du bateau. Au bout de 15 jours, les deux flotteurs sont faits, maintenant il faut attaquer le carré.

Plancher d'une des cabines centrales terminé.

Tout n'est pas fini.

Le bateau ressemble à un véritable champ de bataille, tout à changer de place provisoirement, Christian démonte, coupe, colle sous une chaleur accablante.

Les minettes dans ce bazar nous laissent travailler, elles sont mignonnes.

Le dimanche suivant nous partons tous les deux avec des amis faire la même sortie mais cette fois , à pieds, afin de voir des animaux , papillons qui ont fait grève ce jour là .

Les chevaux sont au repos et nous regardent passer.

Depuis la tour Shaman, on voit tout le lac Izabal.

Les palmiers sont immenses dans la jungle.

Christian en pleine discussion avec les amis.

Comme d’habitude, le samedi soir, nous nous réunissons sous le palapa pour faire des grillades afin de passer une bonne soirée ensemble, (seulement le samedi) le reste de la semaine nous travaillons sur nos bateaux respectifs. Beaucoup de monde pense que sur un bateau , il n’y a rien à faire, alors détrompez vous.

Comme d'habitude, qu'est ce qu'on fait le samedi : on mange.

Un petit bain le soir après les grillades, c'est relax.

Fin septembre Christian a fait un problème rénal (coliques néphrétiques), nous buvons beaucoup, mais pas suffisamment quand on transpire plus que la normale. Une semaine d’inquiétude jusqu’à la fin des examens, et tout est rentré dans l’ordre. Dans un pays comme le Guatemala, il faut boire ++++ si l’on ne veut pas avoir de problèmes. Durant cet incident, Christian a continué à travailler comme si rien n’était, avec moi comme manœuvre , pour terminer la journée, nous allions faire un petit plouf dans la piscine afin de nous relaxer un peu.

Travaux dans le carré.

Gros chantier.

Même les descentes dans les coques, tout y passe.

Nous sommes fin octobre et les travaux tirent à leur fin. Christian est entrain de refaire tous les circuits électriques car on aurait dit une véritable toile d’araignées. Au départ on voulait faire travailler quelques guatémaltèques pour nous aider à coller les planchers et faire quelques petits travaux, mais nous ne pouvons compter sur eux (soit ils ne savent pas faire et te disent toujours oui, oui) soit c’est toujours (magnana=demain) mais on ne sait de quelles semaines. Après réflexion, Christian dit :" il vallait mieux que je me face le travail tout seul, sinon on se saurait battu".