Eté 2023
Depuis que nous sommes revenus au Rio Dulce après nos déboires au sujet de la grand voile, la vie reprend tranquillement.
Route que nous avons fait pour revenir au point de départ.
Quelques retrouvailles avec des amis, préparer le bateau pour le départ le 4 août via la France. Organisation de tout ce qu'il faut commander en France en espérant ne rien oublier. L'avion est réservé, l'hôtel aussi , ainsi que le taxi qui va nous amener à la capitale avec un ami et sa chienne. Le mois de juillet s'écoule doucement à la marina , piscine et promenade dans le parc tous les matins avec notre ami et sa chienne .
Un pêcheur à l'épervier.
Il fait trop chaud, un petit bain très apprécié.
Nous avons l'occasion de partir au Mexique avec des amis qui ont une voiture, il faut qu'ils sortent du pays pour repartir à zéro sur leur visa du Guatemala. Nous quittons la marina le 12 juillet pour un retour le 15.
Marina ou nous étions.
Les tampons des visas sont fait rapidement, après avoir passé une nuit à Ténosique ( Mexique) nous repassons la frontière pour aller à Sayaxché, une petite ville du Guatemala ou l’axé se fait avec un bac pour traverser la rivière car il n’y a pas de pont.
On a traversé avec le bac de Sayaxché.
C’est particulier, mais c’est rigolo à la fois. Le bac transporte tout ce qui circule sur les routes, du plus gros ( semi-remorque ) au vélo. Nous nous promenons dans cette bourgade, mais essayons de contacter un piroguier pour le lendemain afin d’aller visiter le site archéologique de Aguateca. 14 juillet, départ 8heure, le piroguier vient nous prendre au bord du fleuve, et nous voilà dans un bras de rivière qui nous amène au site.
En lancha, nous allons au site d'Aguateca.
Un autre bac un peu plus loin.
Le chemin est long (1h30), nous croisons des singes hurleurs sur les rives, de beaux oiseaux ainsi que des crocodiles.
Une famille de singes hurleurs.
Un bel oiseau sur la rive .
Nous arrivons au lieu où nous pouvons descendre, et prendre le chemin boueux au départ pour ensuite attaquer la montée dans la forêt tropicale où se trouve les ruines.
ça commence à grimper.
Entrée du site.
Drôle de champignon, il est toxique.
On marche dans la forêt pour trouver les vestiges.
Paroie d'une faille.
Belle promenade, mais certains endroits le passage était difficile, pas ou peu de touristes viennent dans ce coin, les pierres étaient glissantes dû à l’humidité, il fallait faire très attention de ne pas chûter ou se faire mal, car nous étions loin de tous contacts.
Christian est on fond de la faille.
Premières pierres.
Christian et les amis sont restés à l'ombre.
Le cebia, l'arbre du Guatemala.
Quelques belles stelles découvertes.
Tous les quatre , nous sommes ( crados ) ,nous nous sommes enfoncés dans de la boue noire près de la mangrove.
Avant de reprendre la lancha, il faut nettoyer nos pieds et jambes.
Moi, je ne suis pas très salle.
Retour à la lancha , pour revenir à Sayaxché, prendre une bonne douche et se reposer un peu.
Lors de notre retour, on rencontre des pêcheurs.
Même un troupeau de vaches venu boire au bord du fleuve.
De belle rencontre.
Ces messieurs viennent de couper du bois.
La matinée se termine, retour à Sayaxché.
Le 15 au matin, nous reprenons la route pour revenir à la marina. Voilà, ces quelques jours, nous ont sortis du train-train de la marina.
Les étals au bord de la route.
Culture de palmiers à huile.
Troupeau qui apprécie de l'herbe bien verte.
Le bord de la route est très vallonné .
Les maisons sont en bois.
Vu la chaleur qu'il faisait et le mauvais entretien de la piscine, l'eau est devenue verte rapidement, des têtards et des bébés tortues avaient pris place. Après une grosse discussion avec le gérant de la marina et celui de la propriété, nous avons quitté la marina à 4 jours du départ.
On va passer sous le pont pour aller à la nouvelle marina.
On va quitter la marina de Manglar.
De belles maisons au bord du lac.
Parfois, il pleut beaucoup.
Nous avons contacté une toute petite marina après le pont, qui après avoir déplacé un bateau, nous a trouvé une place. Quelle histoire juste avant le départ, heureusement que Goyave était désarmé avant cet échange de marina.
Bianca est venue voir les nouveaux .
Photo facebook du lac ou nous sommes,trait rose c'est Goyave.
Goyave amarré à côté de « Taravana », des amis qui avait préparer leur bateau en même temps que nous à Sète en 2005, 2006. Eux était parti dans le grand nord au dessus du Canada et nous vers le Sud en Argentine et Uruguay ,nous nous retrouvons après un certain nombre d'années dans la même marina au Guatemala.
Nous avons l'avion le 4 août à 17h30, mais pour ne pas le rater vue les problèmes qu'il y a sur la route ( accidents, blocages ), il vaut mieux partir un jour avant et être tranquille.
Le 3 août, nous partons à 8heures avec le taxi que nous avons réservé avec le collègue et sa chienne .
Léa dans le taxi qui nous amène à Guatemala city.
Le début du trajet était correct quand à 10 heures la route est bloquée, que se passe t’il ? Probablement un accident de la circulation, ce qui fut le cas. Nous sommes restés arrêté 3h, puis le trafic a repris doucement lorsque les 2 camions accidentés ont été déplacé pour laisser le passage.
On est arrêté ....Bouchon.
2 camions face à face qui ont bloqué la route.
Petit repas en court de route, puis sommes arrivés à la capitale à 17h . Le taxi c’est arrêté au chenil, pour laisser la chienne en pension, le temps que son maître rentre à Madère et nous en France.
Avant de décoler, il pleuvait.
Sommes au dessus de Guatemala city.
On fait une escale au Salvador.
Comme d'habitude, Mathieu vient nous chercher à l'aéroport et retour à la maison. Nous avons prévu de rester pas tout à fait deux mois en métropole, c'est surtout, vu le changement de programme qui n'était pas prévu, il faut s'organiser différemment et plus rapidement. Quelques rendez vous santé sont organisés, puis, le plus important c'est de faire une nouvelle voile. C'est la voilerie d'Arcachon qui nous l'a fera, vu qu'il a garder en mémoire le plan de notre ancienne voile de 2012. Maman est contente de nous retrouver, nous lui emprunt sa voiture comme à chaque fois. Nous avons passé une journée chez Gérard avec Mathieu et Yann , Laurent et Claudine , cela fait qu'en une fois, nous avons vu un peu de famille.
Yann essaye la tyrolienne chez Gérard.
Claudine et Gérard se tiennent bien à table.
Nous retrouvons les enfants et petits enfants, Mathieu et Yann, puis Jérôme , Christel , Léa , Lucas. Le temps passe vite, les commandes sont faites pour du matériel à ramener au Guatemala , nous restons autour de Toulouse, pas envie de faire des kilomètres. Première semaine de septembre , nous nous occupons de voir comment nous allons faire pour transporter la voile jusqu'au Guatemala. Ce n'est pas chose facile car le colis va faire son poids, 65 kilos. Après mainte recherches, nous avons trouvé par le transporteur DHL depuis Toulouse ,puis ce sera un transitaire qui s'occupera de la suite. Avant de repartir de Toulouse, nous fêtons le 1er septembre , nos 50 ans de mariage autour d'une table dans un restaurant.
Repas des 50 ans de mariage.
La grand mère, enfants , petits enfants , arrières petits enfants réunis autour de nous.
12 septembre,notre voile est terminée, nous pouvons aller la chercher. Mathieu, nous prête sa voiture et nous partons à Arcachon , tôt le matin. 10H 45 , la voile est dans le coffre de la voiture, après une vérification que tout soit correct et fonctionnel. Petit restaurant autour du bassin d'Arcachon ( plus exactement à la Teste ) pour se faire plaisir et manger un plateau de fruits de mer , retour , arrivé à Gratentour à 19H .
La Teste près d'Arcachon.
C'est marée basse, les ostréiculteurs sont au sec.
Produits frais de la mer , le vin aussi est frais .
Le lendemain, dans la salle à manger de Mathieu, nous voilà à 4 pattes afin de replier la voile correctement, car DHL nous demande certaine mesures pour faire le colis. Tout est OK, il n'y a plus qu'à la faire partir. Le temps qu 'elle voyage, nous, nous allons retourner au Guatemala. C'est un voyage de courte durée cette année, mais vu la tranquillité que nous avons sur Goyave, il nous serait difficile de venir vivre en métropole. 28 septembre, nous voilà dans l'avion pour revenir sur Goyave.
On quitte Toulouse.
Très haut, il fait très beau.
A l'approche de Guatemala, le temps change .
Ca y est, nous sommes de retour au Guatemala.
Goyave nous attendait tranquillement dans la marina, sous surveillance de nos amis français. A notre retour, il fait très chaud, nous passons une quinzaine de jours à plus de 40° avec une humidité importante.
Au petit matin, beau tableau lors de notre petit déjeuner sur Goyave.
Les couleurs des couchés de soleil ne sont jamais les même.
Un phasme feuille ( taille 3cm).
C'est difficile de reprendre le rythme mais nous allons y arriver. Nous travaillons sur le bateau de 6 heure du matin à 10 heures maximum, ensuite, c'est impossible. Nous attendons que la voile arrive pour l'équiper à nouveau de tous les accessoires ( on l'habille).
On se retrouve entre amis voileux.
La scellerie du carré a été refaite.
Nous avons tous préparer nos bateaux chez Guillaume à Sète.
Elle a voyagé puisqu'elle a fait Toulouse ,Miami en avion , puis Miami Puerto Barios Au Guatemala en cargo , de là elle va aller à la capitale pour être dédouanée et retour par camion jusqu'à Fronteras ou se trouve Goyave. Soit au total un mois, jour pour jour. Nous trouvons que ce cela n'a pas été si terrible que ça. La voilà, nous allons pouvoir y travailler dans le palapa de la marina .
Préparation de la nouvelle voile.
Heureusement il y a un bon palapa pour travailler.
De belle rencontre parfois, il faut observer.
Christian passe du temps pour tout contrôler, remettre les lattes en place. En quatre jour, nous allons pouvoir la mettre sur la baume afin de faire quelques réglages, mais tant que nous sommes à la marina, nous ne pouvons pas la tester.,
Des amis nous aident à transporter la voile pour la mettre en place.
Christian finit de la fixer sur la baume.
Elle est sur la baume, emballée dans son layzy bag. Après la grand voile qui est quasiment terminée, il faut changer la martingale, puisque un touron dans le câble est coupé . Et vu que nous allons faire un retour en Europe, il vaut mieux par sécurité la changer . C'est un câble qui permet de relier les deux coques.
Changement de la martingale.
Il faut désolidariser la poutre pour changer la martingale.
Heureusement, le quai était à hauteur.
Il a fallu même démonter le trampoline pour remettre la poutre en place.
Christian vérifie que tout est correct.
Passons à autre chose, Christian étant dans la couture, il renforce la bordure du gennaker, qui par frottement c'est un peu usé.
Vérification et quelques points de couture sur le gennaker.
Nous occupons le temps, car il faut attendre que la période cyclonique se termine fin novembre.
Autour de la marina, nénuphars blancs .
Nénuphars roses sont exceptionnels.
Plaisir des yeux, on ne s'en lasse pas.
Je ne sais pas le nom, mais ressemble à une poule d'eau.
J'en profite pour faire des conserves de légumes, de viande, de la confiture . Il faut prévoir 6 mois de nourriture avant d'atteindre les Açores ( Portugal ).J'ai commencé également le plein d’ingrédients non périssables que je range dans les coffres. Il faut penser à tout, car comme nous allons partir mi-décembre direction Cuba( se qui est prévu), on sait que là bas nous ne trouverons rien comme alimentation à part quelques fruits et légumes aidé de nos amis cubains que l'on connais depuis de nombreuses années..
J'arrête pour aujourd'hui notre aventure, cela serait un peu trop long à lire. Donc je coupe en deux le récit , mais la suite ne va pas tarder à arriver.
Bonne lecture, la suite arrive.