TOBAGO

Après un bon séjour à Carriacou, nous quittons quelques amis qui restent sur l’île et nous partons sur TOBAGO.

Pavillon de Trinidad & Tobago.

9 septembre, nous levons l’ancre à 18h  sous un ciel clair avec une pleine lune qui va nous guider toute la nuit. Nos amis Maryvonne et Bernard de «  Sonate » sont partis avant nous et nous les apercevons au loin après avoir débordé l’île de Carriacou. Un  courant de 1 nœud ½ contre nous, un vent Est, Nord Est de 15 Nœuds avec une mer peu agitée nous permet d’avancer correctement malgré tout.  6h du matin, nous suivons au moteur la côte de Tobago car nous sommes arrivés trop bas par rapport notre point d’atterrissage qui est Charlotteville au Nord de l’île.

Zone de mouillage à Charlotteville.

 Lors de notre entrée dans la baie, nous sommes accueillis par un troupeau de dauphins qui accompagnent jusqu’à notre mouillage. L’île paraît très verte avec beaucoup de forêt et peu de villages ou habitations car la côte est très accore. 9h, nous posons l’ancre dans 10m d’eau  sur le côté gauche de la baie qui est réservée aux bateaux de passage car il y a certaine parties qui sont réservées  aux pêcheurs de Charlotteville.

Nous y sommes.

 Nos amis «  Sonate «  arrivent dans l’après midi, et nous sommes une quinzaine de bateaux au mouillage la plupart français, qui comme nous passent la saison cyclonique dans les îles du Sud.

Trinidad et Tobago font  parti de l’Etat des Petites Antilles, ceux sont des petites îles proches des côtes Vénézuéliennes. Elles font partis  d’un état républicain membre du Commonwealth, la langue principale est l’anglais et la monnaie le Dollar de Trinidad et Tobago(TT$) ou Titi.

Je ne parle pas de Trinidad, puisque nous n’y sommes pas allés. Tobago est une petite île montagneuse avec quelques plages qui a su garder son authenticité surtout dans sa partie Nord, quand au Sud, il y a quelques barrières de corail qui attirent les touristes qui viennent par avion (aéroport international). La capitale est Scarborough, mais nous pouvons faire notre entrée à Charlotteville ou il y a un poste de douane et d’immigration.

Baie de Charlotteville,vue de l'antenne.

Mouillage, vu sous un autre angle.

Nous passons une dizaine de jours à Charlotteville ou nous faisons de nombreuses balades à pieds dans la forêt, une fois nous avons rencontré un jardin perdu ou est cultivé quelques légumes par une dame canadienne qui vit ici depuis longtemps et quels vend dans le bourg. Pendant les balades, nous avons toujours quelques poches plastiques  dans notre sac à dos, car nous ramassons des mangues, des avocats sauvages qui sont un régal.

L'accrobate Christian, cueillant des avocats.

Nous sommes montés aussi par la forêt au sommet d’une petite montagne ou se trouve une antenne et ou nous avons une vue de 360°, puis descente vers le village par une petite route non utilisée puisque pas d’habitations et notre balade a duré 4h. Comme chaque fois à notre retour au bateau, un petit plouf est le bienvenu car il fait très chaud. Pour ce qui est des fonds marin, je suis assez déçue, quelques beaux poissons tout de même mais dans des roches couvertes de poussière de sable ou autre alluvions qui cachent la beauté des coraux.

Des coraux qui poussent de toutes les couleurs.

Un bébé diodon.

 Les bêtes à cornes (langoustes)  sont inexistantes car trop pêchées, seuls quelques pécheurs nous en proposent, mais le prix  est relativement élevé, alors nous allons attendre notre retour à Cuba. Le premier samedi, nous partons de bonne heure pour prendre le bus avec nos amis, afin d’aller faire quelques courses à Scarborough car dans le village il n’y a pas grand-chose.

Sur la route pour aller à la capitale,( côte au vent).

Nous avons trouvé, enfin un boucher.

 Au bout d’une heure d’attente le voilà enfin. Il faut presque 2 heures de route tortueuse en suivant la côte au vent pour arriver à la capitale et faire notre marché. Petite balade dans la ville mais rien d’extraordinaire, repas pris dans un petit self service puis dessert (glaces) dans un café italien.

Fresques sur les murs retraçant l'histoire deTobago.

Baie de Scarborough ( capitale).

 Toutes nos emplettes étant terminées, il est temps de rentrer, mais quand on arrive à la gare routière, nous n’avons qu’un bus à 17h, ce qui est fort tard pour nous car il faut attendre 3h. Nous allons recruter un taxi, qui après quelques négociations, nous conduit à Charlotteville ou nos bateaux respectif nous attendent. Le dimanche qui suit sous un beau soleil, à midi tous les bateaux français se réunissent sur la plage autour d’un pique nique pour discuter, échanger  quelques informations sur les navigations des uns et des autres. Il faut dire que dans ce petit village, la commune fait des efforts  et nous propose une connexion internet gratuite à la bibliothèque  ce qui est tout à fait surprenant mais bien apprécié des navigateurs.

Rencontre de bateaux français.

Un bon pique-nique sur la plage.

Voilà, le temps passe vite, nous faisons le 22 septembre, nos papiers de sortie douane pour changer d’état mais l’immigration reste valable 3 mois. Nous allons profiter de la côte sous le vent pour faire quelques mouillages dans des lieux encore sauvages.

"Sonate" et " Goyave" au mouillage à Englishman's.

23 septembre nous levons l’ancre à 10h car au bout d’une heure de moteur nous allons nous arrêter à Englishman’s Bay ou il n’y a que quelques barques de pêches. L’après midi, nous allons faire un petit tour des fonds sous marins mais toujours rien de bien extraordinaire. Le lendemain on va un peu plus loin, toujours petite baie de pêcheurs qui est Castara.

Baie de Castara.

 Nous descendons à terre pour faire un tour dans le village et acheter quelques bananes car c’est la seule chose que nous ayons trouvé. Fin d’après midi on s’arrête dans un bar, espérant une connexion internet, mais rien de cela. Le soir repas lambis sur « Sonate », la soirée est vite passée.

On se rafraîchi.

Comme toujours, un beau couché de soleil.

 Tous les jours, nous nous déplaçons et arrivons à Buccoo qui est derrière une barrière de corail.

Port des pêcheurs de Buccoo.

La petite ville de Buccoo.

Nous sommes mouillés devant le village près de la plage, mais le lendemain, nous sommes obligés de reculer un peu car il y a beaucoup de patates autour de nous, et qui ne sont pas loin des safrans alors méfiance. Tous les jours nous plongeons autour du bateau, entre les coraux ou vivent une colonie d’anges français, ainsi que d’autres poissons.

Quelques beaux poissons.

Des bancs de platax en eau trouble.

 C’est vrais que depuis que nous sommes sur l’île de Tobago, nous n’avons pas eu, une seule fois de l’eau claire voir limpide pour faire des photos correctes, il y a toujours des particules en suspension et l’eau est de couleur verte ce qui me rappelle un peu les eaux brésiliennes.

Beaucoup d'anges français, pour le plaisir des yeux.

Un poisson pierre.

 Nous restons 3 jours dans ce mouillage, samedi et dimanche, c’est la fête au village puisqu’un groupe d’artistes Trinidadiens est venu en concert. Nous avons écouté la musique du bateau lors du repas lambis sur « Goyave » avec nos amis.

Lundi 29 septembre, nous quittons le mouillage pour faire le tour de la barrière de corail afin d’aller s’installer à Pigeon Point  qui est l’endroit le plus touristique de l’île. Beaucoup d’hôtels en bordure de plage avec l’aéroport tout près qui déverse des touristes.

Devant la plage de Pigeon Point.

 Nous sommes 6 voiliers au mouillage, mais pour nous ce n’est pas un endroit qui nous attire tout particulièrement. Une grande plage, du bruit, des bateaux de promenade, des jets ski qui ne respectent rien (il faut faire très attention quand on se baigne).  Nous n’avons jamais vu des fonds aussi laids, tout est mort , quand on a un rayon de soleil qui nous permet de voir un peu mieux, on se croirai dans une tempête de neige tellement de particules en suspensions, donc très peu de photos. Mercredi, nous avons louer une voiture pour aller à Scarborough faire nos papiers de sortie définitive ,se balader un peu, pas grand-chose à voir, puis acheter quelques commissions au supermarché bien achalandé ainsi que des fruits et légumes frais au bord de la route. Avant de rendre la voiture le plein de gasoil dans des bidons pour le bateau «  Sonate » et nous sommes prêts pour nous diriger vers Grenade. C’est la partie de l’île la plus développée au tourisme mais la moins développée pour nous, car nous ne pouvons nous connecter à internet, tout est sécurisé pour les hôtels.

Barques de pêcheurs.

 Seul un bar à une connexion wifi qui est à peu près correcte pour que l’on puisse prendre nos mails et surtout la météo en vue de notre traversée prévue pour samedi 4 octobre. 

Nous avons passé un mois sur Tobago, île dans le nord qui est complètement différente et surtout sauvage par rapport au sud qui est moins attreillant pour nous. Il faut dire tout de même que la population est très avenante et que nous n'avons pas senti de problèmes de sécurité.

Voilà, nous levons l'ancre pour nous diriger sur Grenade ou vous aurez la suite de nos aventures.

A bientôt.

Comments

[mathieu]

Je jette un oeil au blog! Et la photo sur la plage avec les francais, quand papa te sert la gamelle, fait un sourire!! Pour une fois, c'est pas toi qui prend la photo.. Mais je vois que vous vous amuser bien! A bientot ;-)