Du Guatemala au Panama 2018
Quittons les indiens Mayas , allons voir les indiens Kunas.
Fin décembre 2017, nous sommes enfin prêts pour quitter le mouillage devant la marina Nanajuana, prendre le large et retrouver l'eau claire et salée.
Mouillage devant Nanajuana ( Rio Dulce).
Avec nos amis de Pechbonnieu, soirée langoustes.
Après maints problèmes pour mettre mon téléphone satellite opérationnel, merci à nos amis des bateaux « Tao, Brimbelle et Chamicha « pour votre aide efficace qui nous a permis de partir.
Les soutes sont garnies de victuailles pour quelques mois , il faut toujours prévoir.
Avant notre départ, nous faisons le réveillon de Noël sur « Goyave » avec les bateaux « Brimbelle, Peneloppe et Ocxygen. Une bonne soirée qui prend fin vers 2 heures du matin.
Réveillon de Noël avant le départ.
Étant jour férié, si nous voulons absolument sortir du Guatemala, il faut payer exceptionnellement une taxe « over time » qui n'existe pas d'habitude , mais là, les douaniers s'en charge. Donc nous avons toute la journée du 25 pour se rapprocher de la sortie en faisant une halte à mi-chemin pour passer la nuit.
Maisons le long du Rio en allant vers la sortie.
Il ne fait pas très beau quand on empreinte le canyon.
26 décembre , départ du mouillage pour être à 9h1/2 devant les autorités de Livingston. La sortie internationale faite, nous nous dirigeons vers Tres Puntas car pour l'instant le vent n'est pas trop favorable à notre départ.
Approche de Livingston.
Les pêcheurs de crevettes sont bien accompagnés par des pélicans , des sternes, des frégates.
Nous mouillons dans une eau glauque chargée d'ordures de toutes sortes. Dans la soirée, 2 autres catamarans nous rejoignent pour passer la nuit à côté de nous.
27/12 ,nuit paisible, départ 7h avec 10 nœuds de vent d'ouest , nous sommes sous grand voile + génois, nous avançons bien. Cela n'a pas duré longtemps, une heure après, il a fallu allumer un moteur, puis le second . Dans l'après midi nous continuons sous grand voile haute plus un moteur, ceci, toute la nuit.
Nous partons, mais le ciel n'est pas vraiment au beau.
28/12, 7h du matin, nous approchons de l'île de Roatan ( qui fait partie du Honduras) sous une pluie battante.Visibilité nulle, nous plions la grand voile. 10H30 arrivée à French Harbour, l'eau est tellement boueuse dû aux pluies intenses, que nous n'avons pas distingué le haut fond et nous nous sommes échoués. Après quelques manœuvres et l'aide d'un jeune québécois nous sommes à nouveau en eau libre , nous pouvons mouiller normalement. Le 29, au matin, nous partons en annexe faire quelques courses pour compléter notre avitaillement. L'après midi, nous cherchons à prendre la météo , mais vu les intempéries qui s'abattent sur le Honduras, toutes les communications étaient coupées. C'est décidé,nous partons demain 30/12 au matin pour l'île de Guanaja . Pas de vent, tout le trajet au moteur, arrivée 15h. Le 31 au soir,nous faisons un petit repas tranquille tous les deux ( personne autour de nous) , c'était notre réveillon.
Mouillage sur l'île de Guanaja au Honduras.
Mouillage du Honduras avec un beau couché de soleil.
BONNE ANNÉE 2018 à tout le monde depuis les îles du Honduras.
1er janvier 2018. Après le petit déjeuner, nous prenons la météo avec l'iridium ( Tél par satellite) , pas terrible mais maniable. Nous quittons l'île à 10h sous grand voile et génois, tout semblait OK. Toute la nuit un vent d'est 15-20 nœuds, la mer est agitée, nous filons à 8-10 nœuds sous pleine lune. Nous savons que la descente sur Panama et Bocas Del Toro n'allait pas être facile. D'autant qu'il faut allonger notre route d'un jour pour éviter les pirates du Honduras. Nous avons navigué 6 jours dans une mer très agitée qui ne nous permettait pas de nous reposer. Le 6 janvier,3 h du matin, on hisse la grand voile à 2 ris, direction Bocas Del Toro ( c'est toujours la galère) .
Ah, un passager clandestin.
Il est jeune, mouillé, très inquiet, mais avec nous il ne risque rien.
Nous arrivons enfin à 18h devant l'île de nos amis de Castelnaudary. Il a fallu mouiller 4 fois pour que l'ancre accroche, il pleut, on est trempé. Enfin une bonne nuit de récupération. Le lendemain, 7 janvier , nous allons sur l'île de nos amis qui s'appelle Tigra . C'est une petite île de mangrove avec une petite maison très colorée.
La maison sur une île à Bocas del Toro qui appartient à nos amis de Castelnaudary.
Sylviane et Stéphane nous attendaient depuis quelques jours car cela faisait 3 ans que nous nous sommes quittés, chacun suivant sa route. Pour fêter ça, un petit repas bien sympathique dans la maison avec daurade coryphène que nous avions pêché.
Repas et retrouvailles de nos amis de Castelnaudary, dans leur maison.
Depuis que nous sommes arrivés, nos journées passent paisiblement, Sylviane nous amène avec sa lancha ( barque ) chez leurs amis qui tiennent un restaurant sur une autre île.
Au restaurant de leurs amis panaméens .
Christian fait l'entretien de Goyave pendant que moi je m'occupe de l'intérieur qui en avait grandement besoin ( beaucoup d'humidité salée durant ces 6 jours de mer). Le 12 janvier, nous allons tous les quatre à Bocas del toro ( la ville), toujours avec la lancha de Sylviane, pour faire des courses, au retour, nous nous arrêtons sur une autre île appartenant à un couple américano- québécois.
En lancha, Sylviane et Stéphane nous amènent à Bocas Del Toro.
En revenant de Bocas del Toro, on s'arrête chez leurs amis américano-québéquois.
Même un repas était organisé pour nous accueillir.
Qu'est ce qu'on est bien sur cette terrasse....
Toutes les îles qui constituent l'ensemble de l'archipel Bocas del Toro, sont toutes avec de la mangrove et sont souvent habitées. Depuis que nous sommes arrivés, il pleut, il pleut et le ciel est toujours gris. Christian va aider nos amis à fabriquer un corps mort pour mettre leur monocoque devant leur maison .
Christian va leur fabriquer un corps mort pour mettre leur bateau juste devant la maison.
Transport du corps mort pour l'immerger.
Puis le temps que le ciment sèche, nous levons l'ancre, allons mouiller non loin du restaurant de leurs amis. L'eau est moins opaque et nous pouvons faire un peu de plongée ainsi que quelques belles pêches ( crabes, araignées de mer ).
Christian a fait un belle pêche.
Quel régal ....!!!!!!
Actuellement nous sommes clandestins, il faut penser à faire nos papiers d'entrée au Panama. Lundi 22 janvier nous partons avec Goyave, allons mouiller devant la ville de Bocas del Toro, nous appelons les autorités par VHF qui viennent ensuite sur le bateau pour préparer quelques papiers. Ils nous disent d'aller ensuite à terre , à la capitainerie, à la sortie, nous nous trouvons le porte monnaie allégé de 480 dollars US.
Quand on revient de Bocas del Toro, on s'arrête souvent au restaurant de leurs amis.
Depuis ce jour, nous sommes en règle avec l'état du Panama et pouvons circuler librement. Voilà le temps de séchage du corps mort est terminé, nous le mettons en place avec Goyave ,puis nous pouvons partir en direction des îles San Blas. 29 janvier, nous quittons l'archipel de Bocas del Toro après un séjour de 3 semaines sous la pluie et la grisaille, entouré de nos amis qui nous ont permis de faire de bonnes rencontres . Départ 9h du matin, nous saluons nos amis et partons direction Porto Linton. Au départ, pas de vent, mais la houle était importante, fin de matinée, nous mettons enfin les voiles, nous filons bon train toute l'après midi et la nuit avec toujours une houle de 4 à 5 mètres. Nous arrivons le lendemain à 7h du matin à notre point prévu ( nous avons mis 22h pour faire 160 milles) une bonne performance.
Mouillage de Porto Linton.
Mouillage de Porto Linton, quelques bateaux coulés dût aux tempêtes.
Le 31 janvier, nous levons l'ancre car à Porto Linton la houle rentre et c'est très inconfortable. Nous allons à Ile Grande pour être mieux abrité , tout va bien. 1er février, nous revenons à Porto Linton en annexe pour faire remplir la bouteille de gaz, acheter quelques fruits et légumes frais puis retour au bateau. L'après midi, nous faisons une balade sur l'île avec les amis du bateau « Capella » pour nous dégourdir les jambes.
Balade avec "Capella" sur île Grande, près de Porto Linton.
Bord de mer à île Grande, que de belles couleurs.
Photo de famille sur île Grande.
De nombreux bateaux que nous connaissons du Rio Dulce ( Guatemala) sont comme nous, venus au Panama. Nous allons d'îles en îles sur l'archipel des San Blas, avec de belles plongées, de belles pêches aussi, ainsi que de belle rencontre avec de nombreux voiliers et en particulier un, « Quand même » que nous avions connu lorsque nous étions au Brésil.
Mouillage aux San Blas avec nos amis de " Quand même" rencontrés au Brésil , il y a quelques années.
Un beau poisson lion.
Quelques belles soirées et navigation avec eux, puis ils sont repartis sur Porto Linton afin de sortir leur bateau de l'eau.
Les îles San Blas toujours aussi belles quand elles sont isolées.
Balade autour des îles ( San Blas).
Lors de notre passage aux San Blas en 2013 , il y avait peu de bateaux de passage, mais cette année, c'était une véritable fourmilière avec beaucoup de voiliers faisant du charter . Les mouillages sauvages que nous connaissions sont inexistant à l'heure actuelle, quel dommage !!!!!.Nous avons passé tout de même pas mal de temps dans les îles, mais tout à une fin, il faut penser à faire demi tour.
Goyave tranquille devant une île.
Deux dames en tenues kunas avec leurs peintures sur le visage.
Retour à Porto Linton, plus exactement à Panamamarina , petite marina tenue par des français, ou nous avons encore retrouvé beaucoup d'amis toujours de bateaux.
Un petit singe à tête blanche ( cabesa blanca) nom donné au alentour de Panamamarina.
A panamamarina, dans les arbres il y a des paresseux.
Ce paresseux est réveillé, il nous surveille.
Petite semaine à la marina, amarré sur bouées. Nous en profitons pour faire, lessive, nettoyage du bateau, mais aussi aller refaire le plein de nourriture dans de grands super marchés à Panama car à Cuba il n'y a pas grand chose pour ne pas dire rien.
Panamamarina, soirée musique avec le patron Jean Paul et quelques jeunes.
Rencontre de deux amis français à la soirée musique.
Nous surveillons la météo, nous faisons nos papiers de sortie internationale du Panama, comme ça, dés-que le temps est correct, nous partons direction Cuba à savoir 780 milles soit 1256 kms.