Goyave au chantier, septembre 2020
Depuis notre arrivée à la marina de Manglar del Rio, le temps passe tranquillement. Nous sommes obligés de rester à la marina, la pandémie est bien en place ici aussi .Comme j'ai dit précédemment, tous les jours, petites activités pour maintenir la forme,une heure de marche chaque matin, balade dans le parc et autour de la lagune.
Un hérons vert ,bonne pêche pour son repas.
Balade autour de la lagune.
Rencontre de l'habitant de la lagune.
Il fait chaud, il se tient à l'ombre près de l'eau.
Goyave au port De Marina Manglar del Rio.
Le couvre feu est toujours en vigueur , tous les jours de la semaine , pour nous, ça ne nous gène pas. Ici le temps est très chaud , taux d'humidité élevé.
Orage, les éclairs éclairent le ciel.
Pour profiter d'un peu de fraîcheur, nous avons acheté un petit climatiseur que l'on met en marche le soir seulement.
Après quelques réflexions, vu que nous ne pouvons rien faire pour l'instant, nous avons fait faire plusieurs devis afin de refaire le gelcoat des coques ( Goyave à 27 ans) pas toujours dans de bonnes conditions de navigation .
Bain à la piscine le soir tard.
De beaux reflets sur l'eau.
C'est décidé, nous allons sortir le bateau au chantier Abel (goyave rentre juste dans la darse , c'est un travel lifts et non une remorque hydrologique qui va le lever ). Opération programmée pour le 7 septembre. Le gérant de la marina, prévient les affaires maritimes, pour avoir l'autorisation de circuler afin d'arriver au chantier. Départ lundi matin à 7 heure, nous passons sous le grand pont qui enjambe le fleuve, seule route qui traverse le Guatemala entre l'océan atlantique et le pacifique, au bout d' 1/4 heure, nous voilà devant le chantier . Il faut attendre un peu , le travel lifts n'étant pas prêt.
Goyave va passer sous le pont pour aller au chantier.
Voilà, nous rentrons doucement, peu de place pour passer les sangles, le plongeur est sous le bateau pour bien régler la prise du bateau sans rien abîmer dessous. 9 h1/2, le bateau est hors de l'eau , posé sur la plate forme propre et bétonnée.
Pas beaucoup de place pour les coques, mais ça passe.
Le grutier lève doucement Goyave.
Oufff, les coques sont hors d'eau.
Le grutier nous met en place, prêt pour les travaux.
Opération calage avant de sortir le travel lifts.
Le travail peut commencer, nous protégeons le maximum de surface , ensuite c'est une petite entreprise qui s'occupe de tout. Un mois et demi , c'est le temps prévu pour faire les travaux .
Oh, surprise, surprise !!!! .
Christian contrôle l'évolution des débuts des travaux.
Le chantier débute.
Nous avons passé la première nuit dans le bateau au sec, mais le tout petit village derrière le chantier vit normalement, sans faire attention aux restrictions, au couvre feu, ce qui veut dire musique à font très tard dans la nuit , les chiens font un concert entre eux, suivi des coqs et pour terminer les petits pêcheurs qui tapent sur leur cayuco (embarcation dans un tronc d'arbre) pour faire monter les poissons.
Petit village derière le chantier, parking des lanchas.
Vue du chantier, Goyave est à gauche.
Le lendemain nous travaillons, mais le soir, nous traversons le lac pour aller chez notre amie Chantal qui nous prête généreusement sa petite maisonnette qu'elle vient de faire, que nous inaugurons sous un très gros orage.
La maisonnette que nous a prête notre amie Chantal.
Soirée tranquille sur la terrasse de Chantal.
Tous les soirs les oiseaux rentrent sur l'île pour dormir.
L'intérieur de notre petite maisonnette.
Donc depuis le 8 septembre nous sommes chez elle, la journée nous traversons le lac pour surveiller les travaux, le soir, on se retrouve sur sa terrasse, suivi d'un petit tour dans le jacuzzi, puis petit apéro , repas le soir ensemble chez elle car beaucoup plus grand.
Douceur du soir autour d'un verre de mojito.
Beaux reflets sur le lac.
Après la journée au chantier, on profite de son jacuzzi .
Actuellement c'est la saison des pluies, le temps est correct pour effectuer les travaux, quasiment pas de pluie la journée, seulement la nuit.
Vue différente tous les soirs sur le lac.
Les couleurs ont changé, l'orage approche.
Cà y est, l'orage est là.
Le bateau est entièrement poncé , ensuite projection du gelcoat, c'est là que le travail de ponçage à l'eau, à la main ce fait en plusieurs jours.
Le gelcoat est passé sur les coques.
Christian sur l'échafaudage entrain de surveiller.
Nous ne restons pas travailler au bateau, tant que les ouvriers n'ont pas fini, seulement le démontage des hélices pour les nettoyer . Depuis le 18 septembre, le président de la république à ouvert toutes les frontières (terrestre, maritime, aérienne ), mais seulement 3 compagnies volent pour l'instant ( 2 des USA, 1 d'Amérique centrale ). Voilà le pays s'ouvre doucement mais il faut faire très attention , le virus est toujours là et la population est fragile. Quelques bateaux à moteur , des jets skis circulent sur le lac malgré l'interdiction, l'armada maritime patrouille , mais ne dit rien, quand aux voiliers, souvent étrangés , nous respectons les consignes et avons seulement le droit de circuler avec l'annexe ce qui est déjà pas mal.
C'est dimanche, on se fait un petit repas crevettes chez Chantal.
Tous les jours se ressemblent, pour occuper le temps, séance photos à la recherche de nouveaux oiseaux , animaux autour de la maison , iguanes , un porc et pic perché sur un fil électrique la nuit.
Tous les matins, les perruches sont sur les arbres.
Beau plumage, c'est un oriole.
Un carrao est un échassier qui attrappe des grenouilles.
Un cassique de Montezuma.
Un colibri.
Un beau scarabé .
Un pic et pêche
Un porc et pic sur le fil électrique.
Une hirondelle à longue queue.
1er octobre, l'état de calamité est supprimée par le président, le pays fonctionne comme avant, masques obligatoires, distances aussi, mais les autochtones ont déjà oublié la pandémie. Puisque nous faisons faire les travaux, pour occuper le temps, Christian refait un cayuco qui était vraiment en mauvais état.
Début des travaux sur le cayuco .
C'est le cayuco de Frederico, l'ouvrier de notre amie Chantal. Cette personne a beaucoup appris en participant à la remise en état de son moyen de locomotion.
Christian fait la quille du cayuco.
Voilà, le cayuco terminé.
Christian tous les jours va surveiller les travaux qui avancent bien, mais pour les finitions il faut être présent. Nous avons de la chance, jusqu'à présent très peu de pluie, elle tombe souvent la nuit.
Beau couché de soleil.
Le même soir, les couleurs ont changé.
Ce qui permet de polir le gelcoat , c'est un travail qui se fait seulement à la main ( pas de machines ) , faire les dernières retouches que Christian signale tous les soirs au responsable du chantier . Plus que quelques jours à terre, Christian commence à nettoyer , à ranger tout ce qui peut l'être, le trampoline est passé à la javel pour enlever la moisissure car ici, avec le taud d'humidité plus la chaleur, ça va très vite.
Christian contrôle le tour des coques .
Christian nettoie les nouvelles lignes d'eau.
Samedi 17 octobre, remise à l'eau prévue à 10 heures. Le temps n'est pas beau , il pleut.
Il ne fait pas vraiment beau.
Il va pleuvoir juste pour gruter le bateau .
Nous avons récupéré de gros cartons d'emballage de frigo dans un magasin à Fronteras, pour protéger les coques toutes neuves. La machine vient se mettre en place , nous soulève un peu, pendant une heure , afin que Christian puisse passer l'antifouling aux endroits ou reposé le bateau.
Goyave empaqueté.
Goyave est soulevé sous la pluie.
En route , pour aller à l'eau.
C'est l'heure, Goyave va très lentement en direction de la darse, le grutier manipule précautionneusement ses manettes à distance, Goyave descend très doucement, il y a peu de place entre les coques et le mur.
Goyave est au dessus de la darse.
Cà passe juste, Christian surveille de près les manoeuvres .
Goyave est posé sur l'eau.
Au bout de 20 bonnes minutes, nous voilà à l'eau, nous allons nous mettre au ponton, ranger tout ce qui traîne sur le pont.
On fête la remise à l'eau.
Champagne et foie gras pour fêter la mise à l'eau . Merci Chantal.
Couché de soleil au dessus du pont.
Un bel arc en ciel, la pluie n'est pas loin.
Lundi 19 octobre , nous quittons définitivement le chantier pour mouiller au milieu du lac durant une semaine, nous profitons des lamantins qui tournent autour du bateau puis nous retournerons à la marina de Manglar pour faire des petits travaux minutieux sur le pont .
Goyave sur le lac.
Les coques brillent au soleil couchant , Goyave est tout neuf .
On appécie toujour les beaux couchés de soleil.
Christian décompresse le soir au mouillage.
Ou là là, le ciel s'épaissit.
Voilà , nous sommes fin octobre, plutôt que de ne rien faire à la marina, une bonne toilette de Goyave en valait la peine. La saison cyclonique n'étant pas terminée, nous allons rester sur le Rio Dulce, faire quelques navigations en eau douce en attendant de voir si l'on peut naviguer en mer , avec un accueil éventuel dans les pays environnant.
Levé de soleil sur le lac depuis le ponton de la marina.
Presque tous les soirs, les orages se forment.
Pour vos soirées, pendant le reconfinement, nous vous souhaitons bonne lecture.
La suite est en préparation.