Novembre 2020

Je ne pensais pas m'arrêter si longtemps, mais j'ai repris le blog qui doit être à jour avant notre départ pour d'autres aventures. 

Après un mois ½ au chantier, nous sommes revenus à la marina pour faire quelques menus travaux sur le pont, rien de grave. Il fait encore beau, Christian peut creuser les fissures observées lors de notre remise à l'eau.

Boa rencontré sur le passage de la marina.

Il voulait nous attaquer par peur.

Il faut se dépêcher car le mauvais temps doit arriver. Nous surveillons la météo, que voyons nous arriver :une formation qui commence doucement sur la mer des caraïbes et qui de jour en jour gonfle dangereusement. Le cyclone Êta est devenu ouragan en 2 jours de temps. Avec le centre météorologique hurricane ou Noa nous surveillons de très près. 5 novembre le voilà qui affronte le Nicaragua pour continuer sur le Honduras et enfin sur le Guatemala.

L'eau commence à monter à l'entrée de la marina.

Une passerelle a été faite pour ne pas se mouiller les pieds.

Beaucoup de dégâts dû au vent sur la côte atlantique, mais à l'intérieur des terres ceux sont des pluies diluviennes qui ont tué et anéanti les campagnes, dû aux inondations importantes qui ont entraîne d'énormes glissement de terrain. Pour nous, sur le bateau, nous avons suivi le mouvement de l'eau qui est tombée pendant 3 jours sans s'arrêter.

On peut encore marcher sur le ponton.

Goyave bien amarré.

L'eau est au dessus des pontons, nous réglons les amarres et les pares battages. Nous installons une échelle de corde pour monter ou descendre de Goyave, avec nos chaussures à la main.

L'échelle a été installé pour monter à bord.

L'iguane c'est réfugié sur le zodiac. Il a froid.

L'eau commence a prendre de l'empleur autour de la marina.

Toute les parties basses du village sont dans l'eau, notre amis Chantal également puisque sa maison est en bordure du lac.

La maison de Chantal entourée d'eau boueuse.

L'eau n'est pas loin de la terrasse de la petite maison.

Tout ceci entraîne des coupures de courant qui reviennent peu à peu, puis se recoupent à nouveau. Pas d'électricité au port depuis la montée des eaux, mais nous restons tout de même autonome, pas eu besoin du groupe électrogène .

Début des grosses pluies.

Depuis Goyave , on surveille l'évolution.

8 novembre l'eau est toujours haute, nous surveillons les bateaux de nos amis qui sont coincés en France, nous leurs envoyons des photos de la situation.

Les amarres sont lachées et l'eau est au dessus des pontons.

On surveille aussi le bateau de notre ami français.

Nous partons pieds nus pour aller faire les courses, mettons nos tongs juste avant d'arriver sur la passerelle de fortune pour ne pas avoir de l'eau jusqu'aux genoux. 9 novembre l'eau devient stagnante, ouf elle ne monte plus, le soleil revient.

Vue depuis le palapa.

L'eau monte toujours, la passerelle ne va plus être éfficace.

Elle est resté 2 jours sans bouger, puis est descendue doucement, 13 novembre nous revoyons les pontons secs, ça fait plaisir.

Ouf, ça redescent un peu.

Cela ne nous empêche pas de continuer notre marche dans la forêt le matin.

On s'essuie les pieds pour enfiller les chaussures de marche.

Le soleil est revenu, nous profitons de la piscine qui est un peu plus fraîche.

Après une journée de soleil, le soir le ciel se charge en nuages.

14 novembre nous nous déplaçons avec le bateau, mais restons toujours dans la marina pour faire quelques retouches de peinture sur le pont après les réparations faites par Christian. Depuis, nous sommes revenus à notre place, l'eau descend doucement, nous pouvons sortir du bateau normalement, tout est quasiment rentré dans l'ordre.

Beau couché de soleil malgré tout.

Goyave, vu du palapa.

16 novembre, nous observons une nouvelle alerte météo sur facebook, parce que c'est par là, que nous obtenons de nombreuses informations.

L'approche du cyclone IOTA, qui est devenu ouragan.

L'ouragan IOTA avance sérieusement.

Nouvelle dépression qui c'est accentuée très vite, qui va prendre la même trajectoire que la précédente. 17 novembre elle est classée en ouragan ( force 5, le plus haut niveau ),dans la journée il a décharger sa violence sur les petites îles de Colombie situées non loin du Nicaragua. Il a continué ensuite sur le Nicaragua, le Honduras. Les images des médias , des notices que nous pouvons avoir sur ce désastre qui survient juste 12 jours après le premier.

Les maisons dans les villages voisins.

Route après l'ouragan.

Les terres gorgées d'eau, les glissements de terrain, les pertes des habitations (souvent de mauvaises qualités, tous ces pays sont très pauvres) pas de pertes humaines , mais seulement quelques animaux.

Village de Morales , non loin d'ou nous sommes.

Bébé évacué par son papa.

Le même soir, voilà que les pluies abondantes commencent sur le Guatemala, sans discontinuer, elles tombes à gros sceau.

Devant chez Chantal, l'eau monte, il pleut beaucoup.

18 novembre, quand nous nous levons, toujours beaucoup de pluie, mais l'eau est restée correcte au niveau des pontons. Ce n'est que vers 12h que l'eau commence à monter, 20cm en 4heures. A partir de là, l'eau n'a cessé de monter. Le ponton commence a être sous l'eau, nous réglons à nouveau les amarres ce qui permet de suivre le mouvement.

Ciel gris, l'eau monte toujours.

Goyave à la marina.

Christian surveille le bateau de nos amis français.

Ce qui n'est pas identique pour les personnes ayant une maison, nous pensons surtout à notre amie Chantal, qui a commenc quelques meubles en voyant l'eau monter aussi viteé à protéger.

Chantal a commencé à déménager l'intérieur de sa maison.

Il était temps, l'eau est dedans.

Il pleut toujours, ça ne s'arrête pas, comment gérer ??? c'est ça le problème. 19 novembre, l'eau est 30 cm au dessus des pontons, le bateau est bien amarré, nous allons aider Chantal ,( façon de parler ), Christian, son employé, Chantal et moi, nous enlevons toutes les portes de sa cuisine intégrée, pour les monter à l'étage, puis c'est au tour des portes de la maison, nous surélevons le maximum de choses pour lui sauver le plus possible. Son frigo a été surélevé 2 fois, mais à la 3ème fois, Christian l'a suspendu à la charpente.

En rentrant de chez elle, nous passons voir les bateaux de nos amis qui sont coincés en France, avec ce foutu virus.

Bateau que l'on surveille.

Deuxième catamaran que l'on surveille.

20 novembre, l'eau monte toujours, nous allons tous les jour la voir, pour passer sous le pont avec le zodiac, il fallait faire très attention au courant. Là, il faut qu'elle envisage de quitter sa maison, c'est un désastre , ce n'est plus possible de rester seule comme ça.

On ne peut plus prendre le bain dans le jaccuzy.

L'intérieur de la maison.

Sa cuisine.

Nous lui proposons de venir au bateau avec son chat «  Canel «  et son chien «  Cooky » , le temps nécessaire ,afin que l'eau descende un peu , ce quelle fut.

Avec un petit rhum, on se remonte le moral.

Cooky et Canel ceux sont bien habitués au bateau.

Son employé dormait dans la petite maison quelle nous avait prête, ceci pour éviter les pillages . Il faut savoir que l'eau du lac est montée de 1m60, nous allions en ville avec l'annexe jusque devant certain magasin.

On arrive avec les annexes devant les commerces.

Avec les gros camions, la route est défoncée.

De nombreuses habitations ont été détruites, des villages complets coupés du monde, très difficile d’accés , mais quasiment pas de perte humaine, car ils étaient un peu préparés depuis le cyclone Êta, ils ceux sont organisés.

Un magasin qui est sous le pont.

Les ponts sur la route qui mènne à Guatemala city.

Même les chiens sont évacués. 

La montée des eaux a cessé le 5 décembre, elle est restée stagnante 2 jours, puis la décrue c'est amorcée, ouff. Dans ces pays pauvres comme la plupart des pays d'Amérique Centrale, existe une solidarité importante. Nous savons que les médias en France et dans d'autres pays d'Europe, n'ont absolument pas parlé des 2 ouragans qui sont passés très près de ces pays et qui nous ont touché quand même tout en étant très loin à l'intérieur des terres du Guatemala.

Malgré tout, la vie continue.

Les marchands de fruits et légumes, sont bien approvisionnés.

C'est vrais que la campagne électorale des États Unis et la gestion du coronavirus en France , étaient plus importante que les peuples touchés par des terribles ouragans. 15 jours avant Noël, c'est l'heure des constatations suite à cette mauvaise période qui à duré plus d'un mois.

Nous avons participé au soutien de cette population, en achetant des hamacs, des moustiquaires, des couvertures, puis des dons ont été fait qui ont été réparti dans les villages les plus touchés.

Avec Chantal, on est venues acheter des hamacs.

Noël approche, nous prospectons pour savoir combien de personnes nous seront pour pour les festivités du réveillons. Un ami français vivant au Guatemala, nous a proposé un mouton grillé au four à bois, accompagné de ses légumes, il ne nous reste à s'occuper de l’apéro et du dessert.

Découpe du mouton grillé.

Tout le monde met la main à la cuisine.

Une bonne tablée, pour fêter Noël.

BON NOEL DEPUIS LE GUATEMALA

Voilà, une fête de passée sans aucun problème. Nous continuons notre train-train à la marina comme d'habitude, toujours une heure de marche tous les matins avec nos amis d'un bateau français. Petite balade autour de la piscine à la recherche de quelque chose à photographier, ou seulement lire , ce qui est fort agréable, tout en écoutant le chant des oiseaux.

Beau papillon dans la forêt.

Un autre qui butine.

Belle chenille , 2cm de long, mais pas sympa du tout.

Christian a nettoyé tout le bateau au karcher après dissolution à la javel des mousses qui ont verdi le pont et les cordages.

Malgré les innondations, parfois il y a de beau couché de soleil.

Belle vue sur le lac.

La piscine bien éclairée, mais l'eau est trop froide.

Nous nous préparons a notre future sortie du Rio Dulce , faisons une bonne partie de nos courses, pâtés de foie de volaille fait maison (Hum mmm).

Pâtés de volaille fait, ils refroidissent.

La fin de l'Année 2020 se termine ouff, il faut l'oublier.

Petit réveillons entre nous , toujours au niveau de la marina.

Au menu :

Apéritif : Mojito préparé par les hommes

Crevettes à l'armoricaine accompagnées de riz créole.

Papillotes de Ravalo ( poisson ressemblant au brochet ou à l'esturgeon ).

Dessert : deux tapisseries différentes

Le tout bien arrosé, mais très raisonnablement.

Belle table pour cette fin d'année.

Fin d'année sous un beau clair de lune.

Encore nombreux autour de la table.

Que des français autour de la table.

 

Fin du repas, nous attendons minuit.

BONNE ANNEE 2021

Nous avons entamé la nouvelle année que l'on espère meilleure que la précédente,mais qui pour l'instant à l'heure ou j'écris, n'est pas sur la bonne voie, la pandémie se complique.

13 Janvier, nous quittons la marina pour nous mettre au mouillage sur le lac , afin de faire des réglages et contrôler si tout fonctionne correctement .

Couché de soleil sur le lac.

Il faut profiter des bonnes soirées.

Je l'avais dit, ça ne veut  va pas durer, la pluie est de retour.

Il faut aussi remettre les voiles à poste car comme l'on sait , nous nous déplaçons le plus souvent possible avec les bienfaits d’Éole.

Notre départ est prévu , soit fin janvier ou début février, tout dépendra de la météo, des conditions sanitaires du pays que l'on va quitter, mais aussi du nouveau pays d’accueil , qui est probablement Panama,

J'avais dit que l'épisode suivant allait être rapide, mais ce n'est pas toujours évident de suivre sa pensée.

Par ces temps difficiles, bonne lecture .