Naviguation 2021
Départ approche , direction Panama Février 2021
Comme je vous ai dit précédemment, en fonction de l'état sanitaire , nous avons opté pour le Panama.
Après des renseignements pris en contactant les marinas de Cuba, le voyage dans cette direction était à proscrire car beaucoup de difficultés pour pouvoir faire une entrée correcte dans le pays.
La météo, semble être convenable pour un départ le 13 février. Nous quittons la marina pour nous mettre au mouillage devant la maison de notre amie Chantal et allons attendre quelques jours pour finir de préparer le bateau.
Mouillé sur le lac Izabal.
Avant notre départ, il pleut beaucoup.
Nous ne sommes pas pressés, nous profitons des derniers moments ensembles, quelques balades tôt le matin pour nous dégourdir les jambes, puis on termine notre approvisionnement pour partir, sans problèmes de nourriture comme l'année passée.
Les pêcheurs rentrent à la maison, bien accompagné.
Goyave au mouillage sur le lac Izabal.
Avons fait un peu de gazole, mais comme nous naviguons plus à la voile qu'au moteur, il nous en restait suffisamment , avons rempli aussi les bâches à eau. 12 février au soir, nous profitons du dernier couché de soleil, non loin des marinas du Rio Dulce.
Soirée crêpes sur Goyave.
Vache rencontrée lors de nos balades à terre.
Magnifique couché de soleil entre les arbres de la marina Nanajuana.
Pour être tranquille lors de notre arrivé au Panama, nous avons fait un test PCR au Guatemala .
1er plan, lieu ou se trouve les marinas + le village de Fronteras, après le pont c'est le lac Izabal.
13 février, nous levons l'ancre tôt le matin, direction Livingston pour faire notre sortie du pays.
Maisons typiques du Rio Dulce.
Beaucoup de toits en guano . Le guano est en feuilles de palmier.
Habituellement on s'arrête en cour de route à Cayo Quémado afin de passer une nuit avant d'attaquer la navigation de quelques jours, mais cette fois-ci, nous faisons direct car nous sommes tenus par le laps de temps avec le PCR ( 72h ) ça va être dur à tenir.
12h, les papiers sont fait, on mange un bout avant de passer la barre, pas beaucoup d'eau ( 70cm) sous les coques. Depuis les inondations de novembre 2020, les alluvions sont arrivés en grande quantité et ont modifié le passage. Nous étions contents, Goyave file bien , un bon départ nous encourage, c'était la météo annoncée.
Départ tranquille, Christian coince la bulle.
Cela n'a pas duré, en pleine nuit, il a fallu allumer les deux moteurs , par la suite, la navigation c'est compliquée. Vent d'Est dans le « nez », mer agitée, courant contre nous, grains parfois forts, on tire des bords avec un moteur à l'appui pour faire un peu de route.
Un fou de bassan vient passer la nuit avec nous. Il se repose.
L'océan s'agite, il faut mettre le ciré.
Bonant malant, quand nous avons pu tourner au large des hauts fonds du Honduras, Goyave a pu reprendre de la vitesse et rattraper le temps perdu.
Toujours en ciré à cause des embruns.
Lever du jour à l'approche de Panama.
Après l'agitation de la mer des Caraïbes, le calme est revenu au petit matin.
Nous sommes arrivés le dimanche 21 février à la marina de Panama ( Panamarina ) à 9h du matin. Voilà, nous avons mis 8 jours et fait au total 1090 miles nautiques ( =2018 kms) . Un peu fatigués mais heureux d'arriver sans problèmes avec le bateau ( Goyave est costaud ).
Nous restons deux semaines à la marina pour faire du rangement, nettoyer les fonds de coque qui ont pris un peu d'eau ( l'eau est mieux dehors qu'à l'intérieur )c'est le dicton du marin.
Une hirondelle de mangrove vient se poser sur ma canne à pêche.
Singe hurleur dans les arbres à Panamarina .
Lors des balades, les régimes de bananes nous narguent.
Balade le long de la côte ( près de Panamarina ).
Une maman paresseux avec son petit , tête vers le bas.
Là nous allons faire quelques courses supplémentaires car nous partons aux îles Sanblas pour 8 jours, avec un ami, sa femme et un petit de 10 mois.
Nos invités de quelque jours ( Elisa et Nathan ).
Nathan qui s'inicie à la barre .
Le temps n'est pas au beau fixe , l'équipage est un peu malade, au bout de 6 jours, nous ramenons tout le monde à la marina.
L'équipage commence à être malade.
Quelques jours en marina, il nous tarde de repartir dans les îles.
Quelques langoustes au menu.
Cette année, les îles ne sont pas envahies par les touristes qui arrivent avec des voiliers charters. C'est un régal, nous sommes quasiment seuls, seulement quelques bateaux amis français avec qui, nous faisons de la plongée, la chasse aux escargots marin, des balades à pieds sur les îles , des rencontres avec quelques indiens Kunas qui vivent toute l'année sur leur île.
Toujours aussi beau , ce flamingo.
Ah, des lambis au menu, il ne reste que des coquilles.
Des sapins de Noël sur un cerveau.
Carangue à plume qui me passe devant le nez.
Le temps passe assez vite, toutes les journées sont bien remplies, parfois nous faisons des BBQ avec les amis afin de profiter du poisson pêché par certain plongeur meilleur que nous.
Christian a chassé quelques langoustes, des crabes, quand à moi, j'ai pêché des cigales de mer .
3 cigales pour le repas, ma pêche a été apprécié.
Huuummm que c'est bon.
De beaux crabes aussi .
Nos amis " 3 Pinces " vont apprécier.
C'est une année qui est complètement perturbée, problème de pandémie, le temps aussi n'est pas au rendez vous, l'eau est trouble pour chasser et faire des photos sous marine , maintenant, début mai voilà que le premier orage a pointé son nez.
Petits crustacés sous les rochers.
Premier orage de la saison , qui commence bien tôt.
Christian surveille le mouillage.
Tous les soirs une couleur différente. ( sur le rose, violet ).
Ah, là c'est sur le jaune orangé.
Nous changeons d'île toutes les semaines, mais quand nous trouvons de quoi s'occuper nous restons plus longtemps. Les semaines passent, les mois avancent , nous sommes déjà mi-mai, il faut penser à quitter les Sanblas, direction la marina de Panama , chez nos amis Jean Paul et Sylvie .
Rassemblement d'équipages de bateaux français autour d'un gros poisson au BBQ .
Dernière journée aux Sanblas.
Là, nos amis de « Quand Même « nous prête leur petite voiture et nous partons à la capitale « panama City « , quelques jours, afin de faire quelques courses pour la remontée vers le Guatemala , puis se promener dans la vieille ville.
Les grattes ciel de Panama .
Nous surveillons la météo pour avoir un créneau de temps correct pour une durée de 8 jours. Nous avions pensé rester sur Panama, mais vu le climat ( très humide , très pluvieux )et l'invasion de chicras jour et nuit ( petites bêtes microscopiques qui mordent beaucoup), nous avons décidé de revenir au Guatemala.
On vient de quitter la marina de " Panamarina "
29 mai, au matin, nous allons au port de Linton pour faire le plein de gazole et nos papiers de sortie ( douanes et immigration ).10h30, tout est OK, c'est parti pour une huitaine de jours de navigation non stop.
L'AIS nous aide surtout la nuit pour détecter les cargos.
Voilà le cargo que l'on voyait sur l'AIS .
Bon vent, nous naviguons seulement sous génaker.
Comme d'habitude, nous faisons le grand tour pour éviter une zone dangereuse ( 1 jour de plus que la normale ), la mer est tranquille au début, puis lorsqu'on attrape le vent d'Est qui passe près de la Colombie, la houle devient importante, mais vent de travers ça file bien. Quelques tankers croisés sur notre route , puis une seule coryphène au bout de la ligne, la pêche a été maigre, mais nous a fait 4 repas tout de même.
Ah, une coryphène pour agrémenter nos repas.
Nous arrivons le 5 Juin à Livingston ( entrée du Guatemala) dans l'après midi. Allons mouiller près des crevettiers pour passer la nuit .
Nous allons mouiller à Livingston pour faire l'entrée au Guatemala.
Dimanche 6 juin, nous nous déplaçons pour aller devant les autorités afin de faire notre entrée dans le pays, mais surtout faire un test antigène chacun qui c'est révélé négatif. Tout va bien, nous pouvons remonter le Rio Dulce jusqu'à notre arrêt habituel pour passer la nuit.
Tout au fond, on embouque le Rio Dulce.
Nous apprenons que nos amis « Taravana » ont quitté le grand nord pour le Guatemala , ils sont mouillés devant la « casa Chamicha « qui est après le pont qui enjambe le Rio. Pas envie d'aller immédiatement en marina, nous posons notre ancre pas très loin d'eux, quelle retrouvaille après de nombreuses années eux au froid et nous dans des contrés beaucoup plus chaude .
Retrouvaille de nos amis " Taravana " Chantal de " Chamicha" pour déguster la coryphène.
Autour d'un verre chez Chantal de la casa " Chamicha ".
Beaucoup d'échanges,de nombreuses rencontres soit chez Chantal, soit sur Goyave et non sur leur bateau équipé encore pour le grand froid. Il faut qu'ils s'habituent à la chaleur et à l'humidité de l'air , mais ils vont y arriver. Tous les matins , nous allons marché autour du château San Felipe et sur la route qui menne au village de Fronteras, 4 à 5 kms, ça fait du bien, on garde la forme.
Une rose de porcelaine lors de nos balades.
Un bébé iguane arrivé au bateau à la nage.
Lever du jour sur le lac Izabal.
Le 15 juin, nous rejoignons la marina, afin de préparer le bateau pour notre retour en France le 8 juillet.
On vient de lever l'ancre pour aller en marina.
On va passer sous le pont de Fronteras.
Comme chaque fois, nous déshabillons Goyave pour éviter que les gros orages détruisent toute l'électronique.
La minette de la marina " Touline" apprécie le carré.
Dégustation d'un Tapado, toujours avec la même équipe.
"Pédro" notre croco de la marina.
Pédro a une bonne dentition.
Dernière soirée ensemble chez Chantal avant de s'envoler.
Marina de Manglar ou l'on laisse "GOYAVE" pour rentrer en France.
Ensuite , il faut organiser l'expédition à Guatemala City, le bus, l'hôtel, et les rendez vous vous pour faire les test PCR juste avant de prendre l'avion.
Nous venons de quitter Goyave.
Ouf, nous y sommes arrivés, non sans mal, puisque le PCR de Christian a été difficile a récupérer.
Ca y est, on est dans l'avion.
Voilà, nous sommes dans l'avion et arrivons à Toulouse le 9 juillet, Mathieu vient nous chercher.
On arrive, on passe au dessus de la Garonne.
Ca fait plaisir de retrouver la famille, Mamie, les enfants ,les petits enfants ainsi que la petite famille du côté de mon frère Michel. Les 15 premier jours, nous n'étions pas fiers, le froid nous a cueilli ( on a ressorti les pantoufles , les pantalons et les pulls ) par la suite le temps c'est amélioré , heureusement.
Repas avec toute la petite famille.
Devinez quel âge a le capitaine ?
Vu la pandémie, nous ne circulons pas beaucoup, seulement pour effectuer tous les examens médicaux . Par la même occasion, nous nous sommes fait vaccinés car sinon, on ne pouvait pas reprendre l'avion ni revenir au Guatemala ou Goyave nous attend.
Voilà, j'ai ratrappé un peu le retard de ce blog, mais c'est vrais que cela m'est un peu difficile car pour l'instant nous restons en Amérique centrale et nos rencontres sont quasiment identiques.
Bonne lecture à l'approche de l'automne.